L’idée derrière le goulasch est née comme une sorte de « plat à emporter » du XIXe siècle pour les bergers hongrois. En faisant dorer et assaisonner la viande et divers légumes avec du paprika et en la rangeant dans un sac en peau de mouton, les bergers pouvaient l’emporter avec eux dans les champs, n’ayant besoin que d’eau pour l’amener à un bouillon bouillant et au repas savoureux qui s’ensuivait.
Ingrédients (pour 6 personnes) :
300 g de morceaux de porc ou de bacon
1 kg de paleron de bœuf coupé en cubes
2 oignons rouges, hachés finement
2 gousses d’ail, écrasées
2 piments, hachés
2 cuillères à soupe de paprika fumé
4 poivrons de votre choix, coupés en petits cubes de 2 cm
1 boîte de tomates concassées
2 feuilles de laurier
Zeste de 1 citron, pelé en lanières
375 ml de bouillon de bœuf
1 bouquet d’origan frais, haché
1 bouquet de persil, haché
Crème sure, pour servir
Pour adapter cette recette au goulache de la côte ouest, remplacez le porc et le bœuf par 1,2 kg d’agneau à ragoût.
Méthode:
1. Dans une grande casserole, faites chauffer un bon filet d’huile d’olive.
2. Faites frire le porc ou le bacon et le mandrin de bœuf jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Ne vous inquiétez pas si vous n’obtenez pas un aspect grillé parfait, vous cherchez simplement à sceller les cubes et à retirer un peu de graisse du porc pour la cuisson. Une fois cuit, retirer à l’aide d’une écumoire et garder la poêle à feu moyen.
3. Ajouter les oignons dans la graisse de la poêle ou ajouter un filet d’huile si nécessaire. Ajouter l’ail, cuire encore une minute puis ajouter les piments, le paprika et les poivrons. Cuire quelques minutes pour réchauffer et ramollir légèrement.
4. Ajouter les tomates en conserve, les feuilles de laurier, le bouillon et le zeste de citron. Remettre la viande et porter à frémissement doux et cuire environ 2 heures jusqu’à ce que la viande soit tendre.
5. Avant de servir, mélangez les herbes hachées et servez avec de la purée ou du riz et une cuillerée de crème sure.
Ça a l’air plutôt glorieux, tu ne trouves pas? C’est certainement le goût.