D’origine philippine-espagnole, l’asado de carajay de porc est un ragoût cuit dans un carajay (disons « ka-rah-hay »), une grande marmite profonde en forme de wok, qui a un fond plat rond. Cette recette d’asado est un repas tout-en-un, avec des morceaux de porc mijotés dans un bouillon à base de sauce tomate avec des pommes de terre, des carottes, des pois chiches, des poivrons et du chou. L’entrée est facile à préparer n’importe quel jour, toute l’année. Il cuit rapidement et la famille obtient la bonté saine de la viande et de divers légumes, dans une sauce épaisse, savoureuse et légèrement sucrée. Faites simplement mijoter et servez.
Un plat unique avec de grandes récompenses
Je compte sur des recettes préférées comme l’asado de carajay pour m’aider à préparer le dîner les jours de grande affluence. Je fais cuire la viande et les légumes, dans un seul récipient, du début à la fin. Quand mes fils étaient petits, c’était une façon de leur faire manger des légumes. La sauce épaissie à saveur de tomate sucrée enrobait bien les pommes de terre, les carottes et les feuilles de chou, ce qui en faisait une expérience culinaire agréable.
Cette recette peut être un modèle. Ma mère cuisinait l’asado de carajay avec souvent du poulet. Ma version contient des cubes de porc en raison de sa disponibilité et elle cuit rapidement. J’utilise de l’épaule de porc, de la longe de porc ou même des côtelettes de porc désossées coupées en portions. On peut aussi utiliser des cubes de boeuf, et c’est tout aussi superbe. Pour les dîners spéciaux, j’ajoute du chorizo espagnol pour donner au ragoût une saveur piquante.
Origines et histoire
La cuisine philippine compte de nombreux plats d’influence espagnole, puisque les Philippines ont été une colonie espagnole pendant 300 ans, dès le XVIe siècle. L’asado de carajay est l’un de ces plats, comme beaucoup d’autres que nous apprécions à ce jour. Dans la cuisine philippine, l’asado est essentiellement de la viande cuite dans une sauce.
Un récipient de cuisine commun de ces époques était le carajay, également connu sous le nom de karahay en langue tagalog, une batterie de cuisine qui ressemble à un wok chinois.
À l’époque de ma mère et de ma grand-mère, c’était un élément incontournable des cuisines qui faisait de nombreux repas mémorables. Fabriqués en aluminium ou en acier inoxydable, les ustensiles de cuisine de 12 à 14 pouces de diamètre étaient fiables, et le sont toujours, pour les cuisiniers à domicile pour faire sauter, braiser, frire, mijoter, sauter, bouillir ou cuire à la vapeur. Si vous ne possédez pas de carajay ou de wok, une grande casserole fera tout aussi bien l’affaire.
Dans la cuisine philippine, faire mijoter des viandes et des légumes dans une sauce ensemble est fondamental. Les légumes de basse-cour en saison ont toujours été l’épine dorsale de nombreux plats philippins, en particulier dans la campagne rurale. L’ajout de viandes de la taille d’une bouchée à un bouillon en sauce est l’habituel. Et beaucoup de sauce, assez pour verser sur du riz cuit à la vapeur, est la norme.
Prendre de l’avance
Parfois, quand je fais de l’asado de carajay, je fais cuire la viande à l’avance, en la faisant tourner dans le bouillon de sauce tomate, puis je la congèle pour une semaine mouvementée. Je réchauffe simplement la viande et la sauce, puis j’ajoute les légumes à cuire avec le reste avant le dîner. À ce moment-là, la sauce tomate légèrement acidulée a eu le temps de prendre, a un goût plus sucré et est plus épaisse.