Dans France Ils tentent depuis plusieurs années d’interdire l’utilisation de termes de viande dans les produits végétaux qui imitent les aliments d’origine animale, considérant qu’il s’agit d’une pratique commerciale trompeuse, que les consommateurs ne sont pas correctement informés et que les termes viande sont exclusifs aux aliments d’origine animale et ne peuvent pas être utilisés par des produits végétaux alternatifs.

Eh bien, maintenant, il est annoncé que La loi interdisant l’utilisation des termes carnés dans les aliments végétaux alternatifs est lancée en France et entrera en vigueur fin mai. Ils précisent clairement quelle terminologie les entreprises qui produisent des protéines alternatives, comme le jambon, la surlonge, l’entrecôte, les côtes levées, les filets, les escalopes, les sauces et différents produits de charcuterie, ne pourront pas utiliser.

Dans le décret qui s’applique au produits alimentaires contenant des protéines végétales, définit ce que sont les protéines végétales, les produits alimentaires d’origine animale, la signification de la dénomination légale, etc. Il est rapporté qu’il est interdit d’utiliser, décrire, commercialiser ou promouvoir un produit transformé contenant des protéines végétales, ou lorsque le nom d’un aliment d’origine animale peut être utilisé, par exemple, dans des aliments à base de viande contenant des protéines végétales dans un certain proportion (quelque chose que l’on peut trouver dans les hamburgers ou les saucisses), ou pour désigner des arômes ou des ingrédients alimentaires ayant des propriétés aromatisantes utilisés dans les produits alimentaires.

Le texte informe que les denrées alimentaires fabriquées ou étiquetées avant le premier jour du troisième mois suivant la publication de ce décret (publié le 26 février) et qui respectent la réglementation en vigueur à cette date, pourront être commercialisées jusqu’à épuisement des stocks. au plus tard un an après la date de publication du décret. Les amendes pour non-respect établies à 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale sont également signalées.

Il faut dire que le décret précité avait été publié en 2022, mais le Conseil d’État l’a suspendu suite à une demande de l’association Protéines France, qui œuvre pour la protection des intérêts des protéines alternatives et végétales. Cette association a fait valoir que le secteur n’aurait pas suffisamment de temps pour apporter des changements en temps opportun, tant au niveau des marques que du marketing, puisque la date limite proposée était le 1er octobre 2022.

Les aliments végétaux ne peuvent pas utiliser de termes spécifiques à la viande en France

Des organisations telles que le Good Food Institute Europe, une organisation dédiée au développement de projets alimentaires innovants, sûrs et respectueux de l’environnement, en collaboration avec des entreprises, des chercheurs et des investisseurs, affirment que le utilisation de descriptions de viande dans les produits alternatifs aux plantes ne peut pas confondre les consommateurs, étant donné que c’est le langage courant qui aide les consommateurs à savoir ce qu’ils peuvent attendre des aliments végétaux en termes de saveur et de texture. En fait, la Cour suprême française a déterminé que les termes relatifs à la viande ne prêtent pas à confusion pour les clients.

Personnellement, nous ne pensons pas que l’utilisation de la terminologie de la viande dans les produits végétaux sème la confusion chez les consommateurs, mais nous pensons qu’il y a d’autres problèmes qui doivent être résolus. Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps nous parlions de cette étude réalisée par Foodwatch, qui concluait que les produits végétaliens alternatifs à la viande ne sont pas nécessairement sains ou honnêtes.

De son côté, l’industrie des protéines alternatives à la viande affirme que cette nouvelle loi pourrait avoir un impact négatif sur ses ventes et que, comme cette interdiction ne s’applique pas dans les autres États membres de l’UE, le décret pourrait compromettre les perspectives de ventes par rapport aux producteurs d’autres pays. Ils estiment qu’au lieu de perdre du temps avec des restrictions visant à limiter les options des consommateurs, le gouvernement devrait soutenir le secteur, ce qui risque d’être compliqué en raison d’intérêts politiques et économiques.

Vous pouvez découvrir plus de détails sur l’actualité à travers cet article du journal France Info, et dans ce lien (PDF) où vous pouvez consulter l’arrêté gouvernemental.

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