Le Sénat français a approuvé cette semaine un loi qui protège les agriculteurs des plaintes des citoyensles réglementations ont pour tâche d’éviter le nombre croissant de procès, ainsi que les problèmes de coexistence de ceux qui décident d’aller vivre dans les zones rurales, et où l’odeur du fumier, le bruit des animaux et d’autres activités de la les agriculteurs, ils les trouvent ennuyeux.
Apparemment, ces dernières années et surtout pendant la pandémie de coronavirus, beaucoup de gens ont décidé d’aller vivre à la campagne. Cela a provoqué une augmentation des plaintes de ces nouveaux résidents pour les raisons indiquées ci-dessus, mais le pire est que bon nombre des actions judiciaires qui ont été menées ont condamné les agriculteurs à payer de lourdes amendes en dommages et intérêts.
Selon la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’agriculteurs), près de 500 agriculteurs font l’objet de poursuites judiciaires de la part de leurs voisins et, au cours de la dernière décennie, quelque 18 000 cas ont été portés devant les tribunaux. Certains cas ont été soulignés, comme plainte pour le chant matinal d’un coq ce qui dérangeait les voisins, même si à cette occasion le tribunal s’est prononcé en faveur de l’agriculteur.
Si vous allez à vivre dans une zone rurale là où un agriculteur exerce son activité, vous devez en subir les conséquences. Initialement, la loi déterminait que personne ne pouvait provoquer des troubles anormaux dans le quartier ou qui excédaient les troubles normaux du quartier, par conséquent, un nouveau voisin pouvait dénoncer l’agriculteur. Mais en 2021, la première loi a été approuvée, établissant le « patrimoine sensoriel » de la campagne dans la législation française, où le Code de l’Environnement a établi que les sons et les odeurs des milieux naturels font partie du patrimoine commun de la nation.
Malgré cette loi, un agriculteur a été condamné à la fin de l’année dernière et a dû payer 106 000 euros de dommages et intérêts à six voisins, en raison de plaintes de ces voisins concernant le bruit et l’odeur des vaches. Par la suite, la décision de la Cour d’appel n’ordonne pas la démolition de la ferme, mais elle oblige l’agriculteur à demander des solutions techniques qui réduiraient les désagréments causée par le bétail.
Compte tenu du nombre croissant de procès et des problèmes de coexistence avec les « nouveaux résidents », il a été décidé d’actualiser la loi. Bien sûr, il y a ceux qui considèrent que les plaintes sont justifiées, soulignant les défis posés par l’installation d’infrastructures agricoles industrielles en Europe. Aujourd’hui et comme nous le lisons ici, la nouvelle réglementation établit qu’un un nouveau résident ne peut pas poursuivre un agriculteur pour les désagréments que son activité peut causer, surtout s’ils existaient déjà avant l’arrivée du nouveau résident. Le Premier ministre français commente que lorsque vous choisissez de vivre à la campagne, vous devez prendre vos responsabilités et accepter ce que vous trouvez.
En Espagne, la même chose se produit et nous pouvons trouver plusieurs plaintes similaires, par exemple, nous lisons ici que un éleveur a été condamné payer une amende pour décibels d’un veau qui meugle. La législation espagnole prévoit que « En général, les fermes d’élevage seront situées de manière à minimiser le bruit et les odeurs dans les villes voisines. « Son orientation permettra les meilleures conditions de ventilation naturelle, de gestion de l’énergie et d’éclairage. » La question de la protection n’est pas abordée comme en France dans le cas où une personne décide d’habiter à proximité d’une exploitation agricole ou d’élevage.