Les données relatives au IPOD Février 2024un indicateur qui nous a été fourni par le Coordonnateur des organisations d’agriculteurs et d’élevage (COAG) afin que nous ayons une idée des marges que les intermédiaires appliquent à l’alimentation, dans de nombreux cas abusives et spéculatives.
On constate qu’une tendance à la hausse s’est établie, puisqu’elle est passée d’un IPOD général de 3,92% en janvier, à un IPOD général de 4,33% en février, ce qui représente une augmentation de 41 dixièmes. Le plus significatif est une fois de plus les citrons, qui pour le quatrième mois consécutif (novembre, décembre et janvier), arrivent en tête du classement des différences de prix spéculatives, cette fois et selon les données, Le prix des citrons sur le marché dépasse plus de 10 fois leur valeur sur le terrain.
Au mois de janvier, la différence en pourcentage origine/destination des citrons s’est établie à 880%, en février elle s’est élevée à pas moins de 1.069%. À la campagne, le prix moyen d’un kilo de citrons était de 0,16 euro, soit quatre centimes de moins qu’au mois de janvier, et sur le marché, le prix moyen était de 1,87 euro le kilo, mais bien qu’ils coûtent neuf centimes de moins qu’en janvier, Les consommateurs ont payé 11,69 fois la valeur des citrons à l’origineIl s’agit sans aucun doute d’un abus scandaleux et dénué de sens.
Deuxièmement, le bananes avec une Différence en pourcentage origine/destination de 681 %, et bien qu’il ait baissé de 52 dixièmes par rapport aux données du mois de janvier, la différence reste spéculative. A l’origine, le kilo de bananes était payé en moyenne 0,26 euro (un centime de moins qu’en janvier), et sur le marché, les consommateurs payaient en moyenne 2,03 euros le kilo, ce qui représente une baisse de 22 centimes sur le prix de la banane. le mois de janvier, et là encore cette baisse de prix est insuffisante, puisque dans le trajet du champ à la table, les bananes ont multiplié leur prix par 7,81 fois, une marge qui peut être considérée comme très abusive.
En troisième place sont classés les salades dans ce « classement des écarts de prix spéculatifs », avec un Différence en pourcentage origine/destination de 600 %. À la campagne, le prix moyen d’un kilo de laitue était de 0,17 euro, alors que sur le marché, le prix moyen s’est établi à 1,19 euro, ce qui signifie que les consommateurs ont payé sept fois la valeur de la laitue. un coût qui scandalisera les agriculteurs et les consommateurs.
En quatrième place est classé le brocoliqui va de un Différence en pourcentage origine/destination de 428 % en janvier à 590% en février. À l’origine, le prix moyen d’un kilo de brocoli était de 0,40 euro, c’est-à-dire qu’il a connu une baisse de 14 centimes par rapport au prix de janvier, et sur le marché le prix moyen s’est établi à 2,76 euros le kilo (neuf centimes moins qu’en janvier). Bien que le prix ait baissé sur le marché, la différence reste très élevée, puisque les consommateurs paient 6,90 fois la valeur de ce légume au champ.
COAG met en avant d’autres produits sans dépasser la barrière imaginaire de 500%, comme par exemple la salade de tomates, l’ail ou le chou, vous pouvez le voir sur le graphique. En regardant les indicateurs des mois précédents, nous pouvons voir qu’il s’agit de produits qui devraient bientôt subir une augmentation significative des différences de prix entre l’origine et la destination.
Les données ne sont pas bonnes, le le panier continue de devenir plus cher et les plus touchés sont les agriculteurs, qui ne reçoivent pas des prix équitables pour leurs produits, et les consommateurs, qui paient le surcoût spéculatif appliqué par les intermédiaires. Quoi qu’il en soit, vous pouvez trouver plus de détails sur l’IPOD de février 2024 sur le site officiel du COAG.