Un nombre croissant de consommateurs dans le monde pensent que le temps de sauver la planète touche à sa fin, mais les marques peuvent encore influencer cette situation. C'est la conclusion de l'étude Perspectives mondiales sur la durabilité de Mintel, une société d'études et d'analyses de marché, de marketing et de publicité. Selon le rapport, le pourcentage de personnes convaincues qu’il est encore temps d’éviter une crise climatique a considérablement diminué, passant de 55 % en 2021 à 48 % en 2024.
Ce crise de confiance Cela est particulièrement notable dans des pays comme l’Allemagne, où seulement 36 % des consommateurs pensent qu’il est possible de sauver la planète si nous agissons maintenant. La vérité est qu’à mesure que l’exposition aux événements météorologiques extrêmes augmente, ainsi que la couverture médiatique d’événements tels que les sommets de la COP (réunions internationales organisées chaque année par l’ONU pour aborder la lutte contre le changement climatique), les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’ampleur des changements climatiques. le défi posé par le changement climatiquemais ils se sentent aussi plus dépassés et pessimistes.
Ce sentiment de désespoir a réduit la croyance selon laquelle actions individuelles ils peuvent avoir un un réel impact sur l'environnementEn effet, ces actions ont diminué de 51 % en 2021 à 47 % en 2024. Ce scepticisme croissant touche non seulement les consommateurs, mais aussi les marques, et un tiers des consommateurs ne font pas confiance à l'honnêteté des entreprises quant à l'impact environnemental de leurs activités. .
Selon le rapport, cela représente un défi crucial pour des marques qui veulent se positionner comme responsablesquelque chose de compliqué quand apparaissent des nouvelles comme celles qui font référence au « greenwashing » ou à « l'écopostureo », où il semble que les entreprises prennent des mesures décisives et immédiates sur l'impact climatique qu'elles génèrent, sans être vraiment aussi efficaces qu'elles le prétendent. Heureusement, des mesures commencent déjà à être prises contre ce type de déclarations environnementales et de certifications trompeuses sur les produits et services.
Bien que les campagnes d'activisme et la législation accroissent le sensibilisation à la crise environnementalebeaucoup de gens pensent que cela plus d'informations ne font que contribuer au découragement. Le rapport souligne que malgré cette situation, les marques peuvent contribuer à changer le cap ; les consommateurs apprécient la transparence et souhaitent être guidés par des communications claires et véridiques qui les aident à prendre des décisions d'achat plus intelligentes et plus durables.
Une initiative suggérée par les consommateurs est la mise en place d'étiquettes simples et faciles à comprendre, c'est-à-dire une sorte de NutriScore montrant l'impact environnemental d'un produit alimentaire en classant les produits de 1 à 5 ou par code couleur. Cette initiative pourrait faciliter la décision d'achat et réduire la confusion générée par les multiples labels et certifications actuels comme, par exemple, le commerce équitable ou le bio. Rappelons qu'il y a quelques mois nous parlions de l'initiative que la société HowGood a présentée à la COP28 à Dubaï, des labels d'impact climatique, dont le but était d'influencer le comportement d'achat des consommateurs afin qu'ils achètent des produits plus durables et respectueux de l'environnement. .
Selon le rapport Mintel, les consommateurs recherchent des informations qui humanisent la crise climatiqueet plus de 27 % d'entre eux souhaitent connaître l'impact social de leurs achats, comme le nombre d'agriculteurs qui en bénéficient ou le nombre de personnes qui ont échappé à la pauvreté grâce à ces décisions d'achat prétendument correctes. Ces données reflètent la nécessité de relier le problème environnemental à un contexte plus proche et plus personnel, où les solutions contribuent non seulement à la durabilité mondiale, mais aussi à améliorer la qualité de vie des personnes.
Il est essentiel pour les marques de donner la priorité à la santé et au bien-être personnels, mais également aux avantages sociaux et environnementaux. Le changement climatique n’est pas seulement un problème écologique, c’est aussi une crise de santé publique, puisque des phénomènes tels que les canicules et la pollution de l’environnement affectent directement la population. Pour cette raison, les campagnes les plus efficaces, selon Mintel, sont celles qui parviennent à montrer comment Les produits durables peuvent améliorer la qualité de vie des consommateursoffrant des avantages tangibles tels que l’efficacité, les économies et le bien-être.
Cette étude fournit un aperçu détaillé des attitudes des consommateurs sur les principaux marchés mondiaux, soulignant que l'avenir des marques Cela dépend de votre capacité à vous adapter à ce nouveau panorama. Le rapport conclut que pour réussir dans un environnement de consommation conscient, les marques doivent être capables de communiquer plus efficacement, d'être totalement transparentes et de créer un lien émotionnel avec les consommateurs, en démontrant à quel point leurs produits alimentaires sont bons pour la planète et pour les personnes qu'ils achètent. .
Vous pouvez trouver plus de détails sur le rapport via ce lien vers la page Mintel.