Il fraude aux importations agricoles du Maroc représente un défi majeur pour les économies de l'Espagne et de l'Union européenne, c'est un problème qui implique des pratiques telles que l'évasion fiscale aux douanes, le non-respect des quotas établis, c'est-à-dire la violation des limites convenues sur les quantités, les limites maximales sur les produits qui peuvent être importés dans des conditions préférentielles, comme avec ou sans droits de douane réduits, et un étiquetage incorrect de l'origine des produits, ce qui génère des pertes économiques et affecte une concurrence loyale dans le secteur agricole.

Répondez à la question Quel est le coût de la fraude frontalière impliquant les importations agricoles marocaines pour les caisses espagnoles et européennes ? C’est compliqué, car il est difficile de déterminer un chiffre exact, mais divers rapports et plaintes ont révélé son ampleur.

Le COAG (Coordinateur des organisations d'agriculteurs et d'élevage) a dénoncé à plusieurs reprises que ce type de pratiques frauduleuses génère une concurrence déloyale, affectant la rentabilité des producteurs européens et mettant en danger la durabilité du secteur, mais il semble que ces plaintes tombent généralement dans l'oreille d'un sourd.

Il convient de rappeler que l'année dernière, Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), accords commerciaux annulés de 2019 entre l'UE et le Maroc sur la pêche et les produits agricoles, arguant qu'ils n'avaient pas le consentement du peuple du Sahara occidental, mais malgré la décision, les importations agricoles marocaines se sont poursuivies et ont suscité toutes sortes de critiques de la part des autorités compétentes. autorités par les organisations agricoles, qui exigent une fois pour toutes la suspension immédiate de ces accords.

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On connaît aujourd'hui le lancement le 16 janvier d'un webinaire intitulé « Évasion fiscale sur les importations agricoles en provenance du Maroc »que COAG lance pour analyser et débattre de ces problèmes. En collaboration avec l'ONG Mundubat, le Front Polisario et la Confédération française Paysanne, les implications de l'arrêt de la CJUE seront abordées et les conséquences pour les agriculteurs espagnols et français seront approfondies.

La fraude dans Importations agricoles marocaines a un impact économique négatif Dans notre pays et dans l’Union européenne, cela génère une concurrence déloyale et remet en question l’efficacité des accords commerciaux actuels (papier mouillé). Lorsque le Maroc ou les importateurs introduisent plus de produits que ne le permet l'accord (en profitant souvent d'irrégularités dans les contrôles aux frontières ou en manipulant l'origine des marchandises), cela nuit aux producteurs communautaires car le marché est inondé de produits beaucoup moins chers que ceux-là. ne respectent pas les réglementations sanitaires, affectant les prix locaux et générant des pertes en n'appliquant pas les tarifs correspondants.

Rappelons qu'une autre question critique liée aux importations agricoles marocaines est la utilisation de produits phytosanitaires interdits dans l'UE sur les cultures. De nombreuses études et contrôles ont détecté la présence de résidus de pesticides et d'herbicides non autorisés dans les produits alimentaires importés du Maroc (melons, pastèques, tomates, fraises, etc.), dont beaucoup sont restreints en raison de leurs risques pour la santé humaine et environnementale. .

Concurrence agricole déloyale du Maroc

Cette situation génère une contradiction évidente, alors que Les agriculteurs européens sont obligés de respecter des normes phytosanitaires très strictesce qui entraîne des coûts de production plus élevés, les aliments en provenance du Maroc bénéficient de contrôles « testimoniaux » à la frontière, entrant sur le marché communautaire sans répondre aux mêmes normes. Il n'est pas surprenant que l'inaction des autorités européennes face aux irrégularités susmentionnées ait conduit différentes organisations agricoles et consommateurs à dénoncer ce « deux poids, deux mesures ».

Cela n’a aucun sens que, alors que les agriculteurs européens sont tenus de garantir la sécurité alimentaire et la durabilité, les produits qui ne répondent pas à ces normes soient autorisés à entrer, ce qui nuit à la fois aux producteurs et aux consommateurs. Bien sûr, dans cette affaire, l’UE est en grande partie responsable, il suffit de lire l’article Boomerang : les pesticides, un risque invisible dans l’alimentation, pour en comprendre les raisons.

Il est impératif que les autorités européennes et espagnoles renforcent contrôles aux frontières et adopter des mesures efficaces pour garantir le respect des réglementations commercialesy compris le contrôle de la présence de produits phytosanitaires interdits, étant le bon moyen de protéger les intérêts des producteurs locaux et de garantir une concurrence loyale sur le marché agricole.

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